Les arbres ont soif ! Surtout les jeunes arbres. Cet été, entre les températures caniculaires et le manque de pluie (comme au printemps) le verger a grand soif. Nous avons donc mis en place l’irrigation pour l’ensemble du verger durant la seconde quinzaine de juillet.
Les rangs d’arbres de septembre, octobre, et novembre, qui comptent une grande majorité de fruitiers basses-tiges, devront être irrigués (pour rappel, notre verger est organisé par mois de récolte). En effet, les racines de ces arbres (dont le porte greffe est de type nanifiant) ne vont qu’à une profondeur d’environ 40 cm, ce qui n’est pas suffisant pour leur assurer la quantité d’eau dont ils ont besoin pendant les mois les plus secs. Il est donc nécessaire de les tutorer et de les irriguer.
Nous ferons un article spécifique ultérieur sur les différents portes-greffes et nos choix techniques.
Nous allons pomper l’eau dans notre mare, pour la redistribuer aux arbres par un système de goutte-à-goutte. Une ligne de goutte-à-goutte est prévue par rang, posée à même le sol, sous bâche. Les goutteurs seront mis à la main, en fonction des besoins de chaque arbre.
Read MoreOn ne va pas se mentir, rouler de l’eau pour les volailles (des arrosoirs dans une brouette…), ce n’est pas la tâche la plus agréable. Surtout si le point d’eau n’est pas à coté des parcours.
Et si on n’utilise pas les abreuvoirs spécifiques (en inox ou plastique avec réserve d’eau), l’eau se salit d’autant plus vite. Nous avons donc cherché des solutions pour gérer plus facilement l’abreuvement des poules.
Après un bref épisode de froid tout début avril, le printemps a été sec, avec un pic de chaleur et de fortes pluies fin juin. Les épisodes d’alternance « soleil-crachin-soleil-crachin » ont rendu la saison particulièrement intensive pour la gestion de l’enherbement, au potager comme au verger.
La neige d’avril n’a pas eu de conséquence néfaste pour les arbres fruitiers. Hormis une poignée de pruniers qui n’ont pas repris, la plupart des arbres ont fait de belles pousses, feuilles et fleurs.
Le manque de pluie nous a contraint à arroser le verger. Le système d’irrigation n’étant pas encore en place, nous avons fait l’acquisition d’une cuve de 1000 L, posée sur un châssis de voiture de 1920, avec des pneus de 404 ! Grâce à cet équipement inédit, nous avons pu arroser deux fois l’ensemble du verger, mi-mai et début juin. Les pluies de fin juin, qui ont évité un troisième passage, ont été plus que bienvenues !
Dans le langage courant, la poule vit dans le poulailler, et le poulet est dans l’assiette.
Mais est-ce tout à fait exact ?
Read MoreL’hiver, tout ralentit. La végétation somnole et les arbres entrent en « dormance », les poules renouvellent leurs plument, et le paysan trie ses papiers !
L’hiver, c’est la saison du repos, mais pas que.
Notre verger est librement inspiré des pratiques permaculturelles mises en œuvre par Stephan Sobkowiak (agriculteur, biologiste, architecte paysager et auteur-conférencier canadien) dans ses fermes Miracle farms. Voici quelques éléments importants :
Le verger accueillera plusieurs espèces fruitières : pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers, cognassiers, figuiers, nashis, petits fruits rouges, noisetiers, néfliers. Et une multiplicité de variétés : 21 variétés de pommes, 7 variétés de poires, 4 variétés de cerises … Nous étudions aussi l’adaptation d’abricotiers, pêchers, plaqueminiers (arbre à kakis). Cette diversité permet d’échelonner les périodes de floraison (en cas de gelées printanières), et favorise la présence d’animaux (insectes, oiseaux) dont l’équilibre du verger a besoin.
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