Après un bref épisode de froid tout début avril, le printemps a été sec, avec un pic de chaleur et de fortes pluies fin juin. Les épisodes d’alternance « soleil-crachin-soleil-crachin » ont rendu la saison particulièrement intensive pour la gestion de l’enherbement, au potager comme au verger.
La neige d’avril n’a pas eu de conséquence néfaste pour les arbres fruitiers. Hormis une poignée de pruniers qui n’ont pas repris, la plupart des arbres ont fait de belles pousses, feuilles et fleurs.
Le manque de pluie nous a contraint à arroser le verger. Le système d’irrigation n’étant pas encore en place, nous avons fait l’acquisition d’une cuve de 1000 L, posée sur un châssis de voiture de 1920, avec des pneus de 404 ! Grâce à cet équipement inédit, nous avons pu arroser deux fois l’ensemble du verger, mi-mai et début juin. Les pluies de fin juin, qui ont évité un troisième passage, ont été plus que bienvenues !
Dans le langage courant, la poule vit dans le poulailler, et le poulet est dans l’assiette.
Mais est-ce tout à fait exact ?
Read MoreL’hiver, tout ralentit. La végétation somnole et les arbres entrent en « dormance », les poules renouvellent leurs plument, et le paysan trie ses papiers !
L’hiver, c’est la saison du repos, mais pas que.
Notre verger est librement inspiré des pratiques permaculturelles mises en œuvre par Stephan Sobkowiak (agriculteur, biologiste, architecte paysager et auteur-conférencier canadien) dans ses fermes Miracle farms. Voici quelques éléments importants :
Le verger accueillera plusieurs espèces fruitières : pommiers, poiriers, pruniers, cerisiers, cognassiers, figuiers, nashis, petits fruits rouges, noisetiers, néfliers. Et une multiplicité de variétés : 21 variétés de pommes, 7 variétés de poires, 4 variétés de cerises … Nous étudions aussi l’adaptation d’abricotiers, pêchers, plaqueminiers (arbre à kakis). Cette diversité permet d’échelonner les périodes de floraison (en cas de gelées printanières), et favorise la présence d’animaux (insectes, oiseaux) dont l’équilibre du verger a besoin.
Read MoreLes volières pour les poussins sont en construction.
L’idée étant de réaliser à terme quatre incubations d’environ 100 œufs par an, chaque bande de poussins doit avoir son poulailler. Nous avons prévu quatre enclos de 340 m² chacun. Cela laissera tout le loisir aux petits volatiles de se promener, courir, gratter… Après avoir passé environ 3 semaines bien au chaud en éleveuse, ils seront placés dans la volière jusqu’à leur age adulte (3 à 5 mois selon les races).
Nous avons d’abord borné le terrain pour matérialiser les deux premiers espaces puis fait appel à un voisin pour creuser les tranchées. Nous avons ensuite enfoncé les piquets de clôture et grillagé à une hauteur d’environ 1,60m. Puis nous avons coulé les dalles sur lesquelles seront construites les cabanes. Elles seront une barrière efficace contre les incursions de rongeurs.
Read MoreNous sommes aux États-Unis dans les années 1860, quatre éleveurs américains se mettent au défi de créer une poule belle et utile.
En 1883, la première variété de Wyandotte fait son apparition, il s’agit de l’argenté à liseré noir. D’après le livre des Guides des races de poules, celle-ci serait née d’un croisement entre des Brahma et des Hambourg. Ce ne sont que des suppositions car on ne connait pas les races exactes qui ont servi au croisement.
La variété dorée à liseré noir fait son apparition en 1888 grâce à un nouveau croisement avec des Cochins.
De multitudes de croisement surviennent pas la suite, créant ainsi des Wyandottes avec des coloris différents. Aujourd’hui nous pouvons en compter une vingtaine.
Cette race de poules tapent dans l’œil des Anglais en 1884. Il a fallu attendre 4 ans plus tard pour que la Wyandotte fasse son apparition en France.
Au XIXème siècle, la Wyandotte naine arrive en Angleterre, en Allemagne ainsi qu’aux Pays-Bas.
Pendant la seconde guerre mondiale, la Wyandotte était la poule la plus populaire des élevages car elle présente de nombreuses qualités.
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