Au marché de Noël de Le Loroux

Ventes de miel, de jus de pomme et commandes de poulets fermiers au programme… le tout provenant de notre micro ferme.

Un agréable moment de rencontres et d’échanges avec de nouveaux clients et d’autres producteurs locaux, et la joie de croiser des habitués…

Merci à l’APEL de l’école St Joseph pour son investissement et son organisation.

Et merci à tous pour votre participation et votre soutien à nos productions locales !

Le jus de pommes du vieux verger est de retour !

Cette année, nous avons eu beaucoup de pommes, pas forcément grosses, mais très juteuses. Résultat : plus de 300 litres d’un délicieux jus, très doux et parfumé !

Le mois de juillet pluvieux a permis une croissance honorable des fruits et le mois d’août ensoleillé, ainsi que l’arrière-saison, ont gorgé les fruits de sucre ! Le seul bémol est que les pommes se conservent mal, mais les poules et les oies en profitent d’autant plus !

Pour le ramassage de cette année, nous avons eu l’aide d’Anne, Charlotte et Lénaïc ; merci à eux !

Pour le pressage, nous sommes passés comme les années précédentes par les services de l’entreprise Mouvipress. Le camion qui lave, broie, presse, et pasteurise.

A vos commandes donc…

8,25€ le bib de 3 litres de jus (2,75€/L)

100% pur jus de pommes non traitées issues de notre verger

Jus non clarifié (il faut secouer le bib avant de servir 😉)

L’étang fait (p)eau neuve !

Au fond du champ, nous avons un étang d’environ 800m², alimenté par différentes sources et busages. Sa sortie alimente la Glaine, la Sélune puis finalement, beaucoup plus loin, la baie du Mont Saint Michel. Il a été creusé au début des années 70.

La hauteur d’eau dans l’étang se gère par des planches de bois amovibles, au niveau de la sortie d’eau.

Le temps faisant, le bois a pourri, et malgré nos tentatives de consolidation, cet hiver les planches du fond ont cédé et l’étang a fini par se vider petit à petit. Une partie des poissons (carpes et gardons) a été sauvée grâce à notre voisin, qui les a introduits dans notre mare située plus haut sur le terrain.

Nous avons profité de cette malencontreuse vidange pour procéder à l’entretien de l’étang : curage (80 m3 de boue ont été évacués, travaux d’étanchéité, enrochement (54 tonnes).

Entretien des bâtiments

Cette automne a été l’occasion d’entamer un chantier de restauration de bâtiment. Les professionnels appelleront ça du rafistolage, mais bon, le bâtiment tiendra facilement 20 ans de plus (enfin, j’espère).

Le constat

Le bâtiment en question est une annexe de la maison, située juste en face de cette dernière. Il contient une seule pièce, divisée en deux par une cloison en bois. Les murs sont faits de pierres, avec un mortier en terre, d’une épaisseur d’environ 80 cm. La charpente est en bon état. En revanche, la couverture a commencé à partir sur les deux pignons. Du coup la pluie s’infiltre directement dans les murs : avec l’argile mélangée à la terre, ces derniers gonflent et dégonflent en fonction de la météo. S’ensuit une instabilité et des pierres qui tombent. Pour une personne comme moi, c’est juste un synonyme de catastrophe, d’autant plus que je n’ai aucune compétence dans le gros œuvre et la couverture.

Un peu de recherche

Avant de se lancer dans les travaux de restauration, nous avons questionné des personnes ayant déjà fait ce genre de travaux, et fait des recherches dans les ouvrages de restauration de bâtiments historiques. Les premières solutions proposées étaient du ressort de la pratique mais après quelques recherches, le choix de la technique semblait plutôt évident.

Donc la première étape était de refaire une partir du rejointoiement pour les parties qui n’étaient pas gonflées. Pour les parties gonflées, retirer les pierres ainsi que l’excédent de terre, les nettoyer, puis les remettre en place avec du mortier.

Voici le résultat de nos recherches, discussions et de ce que nous en avons compris :

  • rejointoiement au ciment : facile à faire, solide, séchage rapide. Inconvénient : pas compatible avec les murs en pierre car le ciment empêche l’évaporation de l’humidité, qui remonte dans les murs. Dommage, toute notre maison est faite comme ça…
  • rejointoiement au mortier bâtard : ciment et chaux, mêmes avantages et inconvénients que le précédent, seul le coloris qui change en fonction du pourcentage de chaux.
  • rejointoiement à la chaux : moins facile à maitriser, séchage lent (28 jours pour que ça soit vraiment sec). Mais gros avantage : le mur respire !

Du coup, nous avons choisi la troisième solution. J’ai acheté un mélange pré-fait et nous l’avons essayé sur un mur qui n’avait plus de joint, à l’arrière de la maison. Hormis le coût, rien à redire, cela nous a permis de prendre en main la manière de travailler.

Cependant, refaire le rejointoiement extérieur et intérieur d’un bâtiment en pierre, outre le temps à y consacrer, représente un sacré coût. J’ai donc regardé comment faire son mélange soit même : et en fait c’est simple ! Juste du sable, de la chaux et de l’eau. Nous avions l’échafaudage, ne manquait plus qu’une bétonnière, quelques sms plus tard, elle était à la maison (merci à Charly et son père).

La mise en œuvre

Nous avons commencé fin septembre, en attaquant le pignon le plus abîmé. La première étape a été de refaire le rejointoiement des parties non abimées, comme expliqué plus haut. Merci à Eric et Gisèle pour le coup de main.

La seconde partie a consisté, sur le même pignon, à enlever des pierres pour supprimer le gonflement du mur. Là j’étais moins en confiance, nous avons augmenté la proportion de chaux pour en faire du mortier. Après une journée sur le chantier, le coup de main était pris, et le résultat est plutôt satisfaisant (pas extra top, mais nous ne sommes pas des pros).

Dans la foulée, il a fallu s’attaquer à la couverture, histoire que le travail effectué soit protégé de la pluie. J’ai enlevé les ardoises en fibrociment, coupé les chevrons et les liteaux qui étaient pourris. Après une séance de découpe à la scie à onglet, j’ai remplacé le tout. Enfin, j’ai remis les ardoises et me suis aperçu qu’il me manquait des attaches… Une commande après, les ardoises étaient remises à leur place. Il restera, sur ce pignon, à découper certaines ardoises et les clouer sur les liteaux, mais c’est juste pour l’aspect esthétique. De même, au printemps (quand il fera plus chaud et sec), remettre quelques pierres avec le mortier de chaux.

Remise en place également de l’ensemble des ardoises qui avaient bougé avec le temps. Ainsi que du goudron pour étanchéifier le faîtage : les tuiles faîtières avaient été clouées, mais avec la pluie le bois gonflait et les clous ressortaient. Je les ai donc renfoncés et mis du goudron par dessus.

J’ai également attaqué la couverture du second pignon. Il reste juste à découper les liteaux pour qu’ils ne dépassent plus des ardoises.

Ce qu’il reste à faire

Beaucoup de choses… :

  • Le rejointoiement extérieur, pour l’instant juste un pignon a été fait
  • Le rejointoiement intérieur
  • L’installation d’un cache sur le dessus de la cheminée
  • Un entrait tient sur un mur par quelques centimètres, il va falloir mettre une poutre pour consolider le tout
  • L’installation de gouttières pour réduire l’humidité dans les murs et récupérer l’eau.

Le jus de pomme nouveau est arrivé !

Le jus de pommes du vieux verger est tout frais pressé…

Cette année, nous n’avons pas eu beaucoup de pommes, à la fois du fait de l’abondance de fruits l’année passée, et de la météo. Et le manque d’eau a donné des fruits assez peu juteux.

Nous avons tout de même fait une petite session ramassage dans le vieux verger et au bord de l’étang (merci à Eric et Gisèle pour le coup de main). Les oies auront tout le loisir de manger les fruits trop abîmés et de nettoyer sous les arbres jusqu’à l’hiver.

Pour le pressage, nous sommes passés comme l’année dernière par les services de l’entreprise Mouvipress. Le camion qui lave, broie, presse, et pasteurise.

Avec environ 150 kg de pommes nous avons fait 100L de jus (moitié moins que la saison dernière).

Le soleil nous a donné un jus un plus sucré, et toujours aussi bon !

A vos commandes donc…

8,25€ le bib de 3 litres de jus (2,75€/L)

100% pur jus de pommes non traitées issues de notre verger

jus non clarifié (il faut secouer le bib avant de servir ;-))