Les ruches, les abeilles, etc.

Rucher

Cette année, nous relançons de plus belle l’exploitation du rucher. L’année dernière a été catastrophique : beaucoup de pluie, les abeilles sortaient des ruches pour butiner en vitesse et mangeaient leurs réserves durant les ondées. Résultat, des ruches assez faibles à l’arrivée de l’hiver.

Le printemps 2025 est sec, avec une moyenne de 23 mm de pluie sur la ferme pendant les mois de mars, avril et mai ; soit quatre fois moins que l’année dernière.

À la sortie de l’hiver, nous avions deux ruches en activité qui ont bien redémarré. Nous avons décidé d’investir et d’acquérir trois nouveaux essaims hivernés. Deux viennent d’Ernée, avec des reines Buckfasts (merci Sébastien) et la dernière vient d’Avranches (merci Julien) qui est un croisement de Buckfast/Elgon.

Ce qui nous faisait un total de cinq ruches actives. Sauf que, fin avril, début mai, je m’aperçois qu’une de nos ruches est orpheline (sans reine). Le couvain est disparate et seulement abeilles ont commencé à pondre. D’un autre côté, j’ai plusieurs ruches très populeuses… J’ai donc prélevé quelques cadres de couvain frais dans une autre ruche, en espérant que les abeilles de cette ruche orpheline décident d’élever une reine.

En parallèle, je procède à une division par glissement de l’autre ruche hivernée afin d’avoir un essaim supplémentaire.

Ruchette issue de la division par glissement
Ruchette issue de la division par glissement

Quelques jours après, Julien me recontacte pour me proposer des essaims sur trois cadres et des reines fécondées. Je saute sur l’occasion, dans le but d’anticiper l’année prochaine.

Entre temps, une amie me contacte pour me dire qu’il y a un essaim dans un jardin (merci Amélie ! ). L’essaim est très petit, moins de 3 000 abeilles, et je ne trouve pas la reine. J’ai bien peur à ce moment-là, qu’il ne tienne pas longtemps. Je ramène quand même l’essaim à la ferme, le cloitre durant deux jours et le nourri. Quand je fais ma visite le 3ᵉ jour, je remarque des œufs fraichement pondus. Bonne nouvelle : la reine est bien là et elle a commencé à pondre. Ce qui nous fait une ruchette active en plus.

Essaim récupéré dans la ruchette (jaune) et ruche mère pour la division par glissement
Essaim récupéré dans la ruchette (jaune) et ruche mère pour la division par glissement

Donc, pour résumer, nous avons maintenant cinq ruches et trois ruchettes d’habitées. Nous avons eu le plaisir également de faire une petite récolte au printemps, colza oblige, un champ n’étant pas loin de la ferme. Les habitués de notre miel ont fait une razzia !

Nous ferons un article en fin de saison sur la récolte d’été…

Dans tous les cas, je tiens à remercier Sébastien et Julien pour leurs essaims qui m’ont réconcilié avec les abeilles. J’avais commencé il y a quelques années avec de l’abeille noire qui est plus, nous dirons, réactive au moindre dérangement ! Encore merci à Julien pour les nombreux conseils, que je note de manière rigoureuse dans mon cahier de suivi.

Si l’hivernage se déroule bien, je pense peut-être faire de la transhumance au printemps, et pourquoi pas augmenter la taille du rucher.

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